Un sentiment d’impunité.

A Bruxelles, de plus en plus de mineurs d’âge se retrouvent traduits devant un juge de la jeunesse pour des faits violents. Encore récemment. Le juge dispose de mesures de placement en institutions, mais aussi d’alternatives de type familial. Pour les faits les plus graves c’est souvent le placement en institution fermée qui est la norme . Sur les 250 places déclarées disponibles, les jeunes Bruxellois compteraient pour moitié.

Avec 28 jeunes en liste d’attente pour un placement en institution fermée, les juges bruxellois sont très démunis. Est-il acceptable qu’ils doivent les libérer faute de place et de leur dire qu’une mesure viendra plus tard ? Les mesures alternatives seraient également saturées pour les uns, mais sous-utilisées pour d’autres, qui estiment que certains placements en institution fermée sont inadéquats.

Cette situation perdure et créée un inévitable sentiment d’impunité dans le chef des jeunes, qui se retrouvent très vite dans la rue avec leurs copains, qui les voient parfois comme des héros. Plus tard, quand la sanction arrive, le temps a passé, le jeune a pu évoluer en s’amendant, en se radicalisant, en faisant des émules. Faudra attendre 2028 pour l’ouverture d’un centre à Bruxelles … qui devrait surtout soulager les établissements wallons ?

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