Vendredi soir, la petite communauté népalaise de Belgique se réunissait dans la salle gothique de l’hôtel de ville pour célébrer sa fête nationale de Constitution, et non de libération, parce que la Népal n’a jamais été colonisé. Une assemblée nombreuse et joyeuse, qui tenait à marquer brillamment sa présence à Bruxelles et sa bonne intégration à la société belge, sans renier sa culture d’origine.
La cérémonie a commencé par la Brabançonne et le drapeau belge, suivi de l’hymne européen et enfin par le drapeau et l’hymne du Népal. « Cette cérémonie est l’occasion d’exprimer notre sincère gratitude au peuple belge, qui a fait preuve d’un soutien et d’un amour indéfectibles pour le Népal ». Immigration peut donc ne pas rimer nécessairement avec craintes et problèmes, mais aussi avec enrichissement mutuel.
Au Népal, la population a établi un programme de gestion communautaire de la forêt dont elle est très fière. Sauvegarde des espèces menacées, protection de la faune et de la flore, protection des sources d’eau et lutte contre le réchauffement climatique. Les bénéficiaires peuvent ainsi prélever des bois d’œuvre, du bois de chauffage, des plantes médicinales et des herbes et feuilles pour l’élevage, en agroforesterie, écotourisme et eau.

Une asbl belge BIKAS dont la directrice est Betty Moureaux est très active au Népal. Elle apporte une aide financière et des dons en expertise et en savoirs pour réaliser de belles choses utiles, en partenariat avec des Népalais, dans les domaines de l Agriculture, de l Enseignement, notamment..
Chouette de découvrir ces diversités. Bises, Christine