Les Bruxellois sont nombreux à être victimes de diverses pollutions sonores : les survols, les sirènes, les bars, les voisins, les chantiers, les musiciens de rue amplifiés … et de plus en plus « d’événements » de longue durée, qui semblent ne plus pouvoir se dérouler sans sonos tonitruantes, de jour comme de nuit.
Selon les informations de The Brussels Times, confirmées par Trends Tendances, la Belgique serait aujourd’hui le troisième pays le plus stressant au monde, derrière la Corée du Sud et les États-Unis. Les niveaux de pollution sonore et lumineuse y ont un impact significatif sur la santé mentale, en perturbant la qualité du sommeil et en augmentant le stress et l’anxiété. Bruxelles serait la troisième ville européenne la plus stressante après Rome et Athènes. «On estime que la gravité de la pollution sonore y réduit d’environ huit mois l’espérance de vie de ses habitants ».
Un groupe WhatsApp bruxellois s’est constitué pour répertorier un maximum d’abus de nuisances sonores, afin de pouvoir interpeler les autorités, qui semblent ne pas s’en soucier. Vous pouvez en savoir plus en visitant leur page Facebook et même les rejoindre ICI.

Et pendant ce temps-là, à Forest (commune gérée par le tandem Ecolo-PS), les habitants de la place Saint-Denis se battent contre une boite de nuit installée depuis quelque 5 ans en plein quartier habité: de 2 à 4 fois par semaine, les basses vibrent jusqu’à 5h du matin dans un rayon de 100mètres, c’est le ballet des véhicules, des moteurs boostés à la hauteur de la testostérone de leurs propriétaires, du parking sauvage, les rixes, les débris de verre, le mobilier urbain molesté, les deals de toutes sortes à pas à peine feutrés. Les voisins travaillent et ont besoin de sommeil, mais ce besoin élémentaire semble devenu futile… Transition juste? Dans un quartier précarisé à de multiples égards, l’amusement des uns prévaut sur la vie des autres…