Il, elle, autre.

A Bruxelles, sans doute plus qu’ailleurs dans le pays, une certaine « fluidité » des genres a commencé à faire son apparition, plus particulièrement parmi les jeunes et les jeunes adultes et plus encore parmi les personnes homosexuelles.

Ce n’est plus la médecine ou la biologie qui suffisent aujourd’hui, à elles seules, pour assigner le genre d’une personne, jusque-là limité à mâle ou femelle. On assiste à une affirmation souvent plus décomplexée des genres, comme cela se marque déjà à l’état civil ou aux dénominations des toilettes.

Le site The Conversation consacre un article à l’évolution de ce changement de situation, qui ne concernerait qu’un pour cent de la population – selon certaines études – et près de dix pour cent pour d’autres. Malgré l’intérêt que la littérature, les séries et le cinéma y consacrent – et notamment le succès de foule du dernier Pink Screen Festival  bruxellois –  on ne peut en conclure que l’acceptation, dans l’ensemble de la population, suive aussi rapidement cette évolution.

2 réflexions sur « Il, elle, autre. »

    1. Yvan Vandenbergh – Citoyen bruxellois engagé, passionné par l'avenir de notre Ville-Région
      Yvan Vandenbergh Auteur de l’article

      Merci Grégoire. La Rainbow House belge considère que le L de son logo LGBTQIA+ (Lesbiennes, Gayes, Bisexuel(le)s, Transgenres, Queer, Intersexes, Asexuel.le.s, … le + représentant toutes les autres sensibilités) est le L de Lesbiennes. C’est complexe.
      L’hermaphrodisme – aujourd’hui dénommé intersexe – est une situation biologique. C’est être doté à la fois de caractères sexuels mâle et femelle, attestés par la médecine. Par contre, pour les personnes qui se considèrent androgynes, c’est est une question de ressenti, d’apparence, de look, qui ne relève ni de la biologie, ni de la médecine. La médecine n’a effectivement jamais suffi à assigner un sexe clair à l’ensemble des humains. Il faut le reconnaître et accepter la diversité des sexes.

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