Ne pas tirer sur le pianiste.

Oui, le MR a gagné les élections à Bruxelles. Non, il n’a pas été capable de constituer une majorité autour de lui en 550 jours. Ce n’est pas l’arrivée d’un montois comme formateur qui a arrangé les choses. A propos de l’initiative prise par Yvan Verougstraete (Les Engagés), Béatrice Delvaux publie un éditorial louangeur et se demande qui peut se permettre de tirer sur celui qui ose se lancer ainsi dans le vide ?

Extraits. Ce n’est qu’après avoir mis en garde son homologue et partenaire du MR sur les couacs de sa méthode de travail, que le bruxellois Verougstraete s’est présenté comme un homme de bonne volonté, là où tant d’autres – PS et Open VLD – ne le sont pas. Un homme prêt aussi à se mouiller dans différentes configurations pourvu qu’au final, les Bruxellois, au bord du gouffre financier, aient un gouvernement et un budget.

L’agacement généralisé suscité par le président du MR auprès des autres partis francophones bruxellois pourrait même servir de ciment à une coalition aujourd’hui improbable. Son projet de coalition n’est pas forcément antidémocratique: nombre de gouvernements se sont formés sans prendre à leur bord le parti qui a gagné les élections. Et puis, après 18 mois de crise et de vide, comment lui reprocher d’essayer ce qui est possible ?

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