Toujours en démocratie ?

Avec les élections communales en ligne de mire, les partis semblent plus préoccupés par leur avenir que par celui du pays et de ses Régions. Plusieurs présidents de partis étant candidats au mayorat de leur ville, l’énergie se trouve plutôt à ce niveau de pouvoir, comme Bouchez à Mon ou De Wever à Anvers par exemple.

Avec d’importantes dettes accumulées au fédéral, comme aux Régions, le pays et Bruxelles ont un besoin urgent d’être gérés par un gouvernement de plein exercice. Au niveau fédéral on constate cependant que « Les partis décident et que le Roi prend acte. Politiquement couvert, Philippe peut évidemment mettre la pression, mais ce n’est pas lui qui mène la négociation. De façon générale, la Belgique est devenu une particratie où les formations politiques tirent toutes les ficelles, elles qui sont les seules présentes à tous les niveaux de pouvoir. Et l’intérêt général intervient.. quand il ne menace pas l’intérêt partisan. » (Trends Tendances).

Lorsque les partis font passer leurs intérêts immédiats avant les intérêts du peuple, sommes-nous toujours en démocratie ? Si le cumul des fonctions a heureusement été limité, les partis continuent à mettre leurs ténors candidats à plusieurs niveaux de pouvoir pour gagner des sièges, quitte à les distribuer ensuite à des suppléants, qui n’auraient jamais été élus sans cela. D’autres changent de parti en pleine législature. Déjà que cela ne semble pas rès moral, cela ne devrait-il pas tout simplement devenir illégal ?

3 réflexions sur « Toujours en démocratie ? »

  1. Brigitte Vermaelen

    La responsabilité des électeurs est très grande : ils votent sans état d’âme pour des candidats dont il est clair qu’ils ne siègeront pas. Et il est clair qu’il devrait être juridiquement interdit de partir avec son mandat tout en continuant à l’exercer dans un autre parti.
    Mais bon, l’illetrisme politique de nombreux électeurs est stupéfiant : les enquêtes scientifiques récentes montraient qu’une proportion importante de Wallons plaçaient le MR dans la majorité (avant les élections régionales) : comment tirer un bilan de la mandature si on ne sait même pas qui l’exerçait ?

    Il y a du travail, et les médias ne font pas toujours bien le leur : cfr la RTBF qui place par ex., selon le journaliste qui s’exprime, le PTB et la France insoumise comme d’extrême gauche, populiste ou gauche radicale (sans préciser la définition de ces termes) : de quoi ajouter du flou au flou pour ceux qui ne suivent pas trop la politique.

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