Les transferts: c’est nous qui payons.

Oui, il y a des transferts financiers qui s’effectuent entre le Nord et le Sud du pays, «  pas  majoritairement sur un axe nord-sud, mais centre-périphérie.” – Thomas Dermine, secrétaire d’Etat au fédéral. C’est (surtout) nous qui payons. Ce n’est pas nouveau. Ce qui l’est, c’est que cela commence à être reconnu. Pourquoi la poule aux œufs d’or du pays joue-t-elle la mendiante au lieu de réclamer son dû ?

“Nous avions calculé qu’il manquait au minimum 720 millions pour que Bruxelles soit traitée équitablement » précise Magali Verdonck, économiste senior au Dulbea (ULB), experte en finances publiques. Les transferts de la Flandre vers les deux autres Régions sont connus, mais pas qu’une bonne partie de la richesse créée à Bruxelles file directement dans les autres Régions, notamment parce que l’impôt est dû en fonction du lieu du domicile et non au lieu de travail, où se crée la richesse.

« Si Bruxelles percevait seulement la moitié des impôts payés par les navetteurs (122.600 de  Wallonie et 211.000 de Flandre). cela représenterait environ deux milliards par an, soit trois fois les faibles montants dont il s’agit aujourd’hui…  affirme Rudy Aernoudt. Si le sujet vous intéresse, vous en saurez bien plus en lisant les extraits de l’article très documenté de Trends-Tendances.

3 réflexions sur « Les transferts: c’est nous qui payons. »

  1. FC

    Le soutien politique wallon nous est quasi-indispensable mais nous le payons beaucoup trop cher. Il faut continuer à enfoncer le clou des faramineux transferts d’argent au départ de notre région, notre survie en dépend littéralement.
    Et reprendre le discours cher à la Flandre : « Celui qui paye, décide » !
    Quand diable cesserons-nous de courber l’échine ? Cela n’a jamais été une solution, jamais…

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  2. Matthieu

    Effectivement, merci. Le probleme effectivement c’est que Bruxelles ne compose qu’une tres petite partie du corps electoral (en partie en raison des non-belges qui ne votent pas). Donc ni les partis francophones ni neerlandophones n’ont interet a questionner le status quo qui les arrangent bien.

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