Le cinéaste belgo-marocain Jawad Rhali est de retour avec son nouveau film « Amal ». Dans un lycée bruxellois, une enseignante encourage ses élèves à cultiver leur goût de la lecture, à s’exprimer, à se révéler même quand cela s’avère dangereux. Avec ses méthodes pédagogiques audacieuses et son enthousiasme débordant, elle va bouleverser leur vie. Peu à peu Amal va se sentir harcelée, menacée. La suite à l’écran.
Le film aborde des thématiques sociétales fortes: la radicalisation chez certains jeunes, le harcèlement scolaire, le racisme, la difficulté d’enseigner, les discriminations et violences subies par les personnes atypiques. Un film bouleversant. Certains sortent en colère contre les salafistes qui déforment l’islam et qui polluent nos enfants, d’autres regrettent la fin provocante du film, d’autres encore applaudissent la fin dramatique de l’enseignante.
Que faire ? Que dire ? Lorsque des jeunes femmes musulmanes voilées applaudissent cette fin tragique ? Comment affronter cette situation ? Comment accueillir ce nouveau vivre ensemble ? Bernard Devos, ancien Délégué général aux droits de l’enfant donne ICI son point de vue. Le philosophe François De Smet (Défi) demande une même règle pour tout le pays en matière de signes convictionnels. Un article de La Libre demande un certain courage politique pour assurer à la fois la sécurité juridique et une certaine forme de paix sociale .