La VRT publie un article qui évoque à son tour une étude commandée par la Fondation Roi Baudouin, qui révèle ce chiffre affolant de 21% d’enfants pauvres à Bruxelles, pour 8% en Flandre. Le niveau de pauvreté d’un enfant a des conséquences directes sur son niveau de vie, à commencer par son état de santé. “Un enfant déprivé court trois fois plus de risques d’être en mauvaise santé, sur le court et le long terme”.
Même si la pauvreté est largement héréditaire, actuellement elle grimpe l’échelle sociale. L’inflation et la crise de l’énergie contraignent de plus en plus de parents à faire des choix difficiles entre des besoins primaires: payer le loyer et la facture d’énergie ou ramener à la maison un panier bien rempli, affirme par ailleurs cet article de la Fondation Pelicano, qui estime qu’en Belgique 10% des enfants sautent au moins un repas par jour. Sans parler de la malbouffe.
Alors que des États membres de l’Union européenne, dont le niveau de prospérité est plutôt faible – comme la Slovénie, l’Estonie ou la Croatie – parviennent à mieux protéger les enfants de la privation matérielle, un pays riche comme la Belgique, figure au rang des mauvais élèves du classement de l’UE. Présentée à une centaine de décideurs politiques belges, l’étude de la FRB va-t-elle déboucher sur les mesures qui s’imposent d’urgence ?