Cohabiter

D’autres manières d’habiter se développent à Bruxelles et pas seulement parmi les jeunes. A la fois de la part de locataires contraints et forcés suite à l’augmentation des loyers, mais aussi par choix d’autres modes de vie plus animés, moins individuels et parfois plus solidaires.

Les législations tant fédérales que régionales n’ont pas pu suffisamment anticiper sur cette évolution et font souvent obstacle à son développement. Le statut de cohabitant est très défavorable à celles et ceux qui se le voient imposer. Il est question de mettre fin à ce statut comme le résume fort bien cet ouvrage collectif «  Cohabitant.e : Vie et mort d’un statut injuste ».

Les personnes bénéficiaires d’un revenu de remplacement ou d’une faible pension suppléée par la Grapa en sont les premières victimes, mais pas seulement. Habiter à un même numéro peut déjà générer de la suspicion et justifier des visites domiciliaires et des cumuls de revenus. Les cohabitats, les habitats groupés, solidaires ou intergénérationnels, bien décrits en page 51 de l’ouvrage, peuvent susciter des interrogations sur le statut de leurs habitants. Il est urgent d’adapter les législations et d’agir pour supprimer le statut discriminatoire de cohabitant.

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