Nous ne saurons jamais qui était ce terroriste habité par la haine, puisqu’il a été abattu. Un fanatique religieux ? Le pion d’un groupe ? Un malade mental ? Un drogué ? Il a vécu quatre ans parmi nous sans que nous sachions rien de lui. De sa dangerosité. Aujourd’hui les personnes issues de l’immigration ont peur. Peur des regards qui vont être porté sur eux. Peur de l’amalgame et de la stigmatisation.
Un article du journal économique L’Echo affirme: « II faut défendre fermement nos valeurs, notre démocratie, notre liberté d’expression… Cela passe aussi par un travail de fond, sur le terrain, par de l’éducation. Et justement parce qu’on les défend, ces valeurs, n’ajoutons pas de la haine à la haine, pour ne pas laisser gagner les extrémistes de tous bords qui n’attendent que ça ».
« Si l’émotion est légitime, n’amalgamons pas l’islam ou l’immigration au terrorisme, n’alimentons pas les discours nauséabonds sur les réseaux, ne polarisons pas davantage notre société. Bref, soyons intolérants à l’intolérance ».
oui, bien d’accord, et en ce moment, les réactions de nos élus sont lamentables, quelque soit le conflit évoqué, toujours partiaux. Ils jettent de l’huile sur le feu plutôt que faire preuve de recul et de modération! Et on s’étonne des radicalisations à l’oeuvre!
Tout-à-fait d’accord !
Et sur ce point, les médias ont une lourde responsabilité à assumer.
Hier soir, sur la Première, bel amalgame en parlant des signes de radicalisation de l’auteur des faits :
“(…) il avait notamment posté des messages de solidarité avec la Palestine sur FB.”…