Nous ne sommes ni Spa ni Baden-Baden, mais Bruxelles regorge d’eau. 200 sources bruissent sous nos pieds et l’enquête n’est pas terminée. Ces eaux souterraines finissent souvent dans les égouts. La Coordination Senne poursuit les recherches et s’évertue aussi à remettre plusieurs de nos ruisseaux à ciel ouvert. Une eau qui participe à la lutte contre le réchauffement climatique et dont la vue et l’écoulement nous ravissent.
A la place Saint-Josse, sous l’immeuble Pacific, coule une de ces sources. L’équipe de l’asbl herbronnen.ressources l’a fait ressurgir pour quelques jours afin qu’elle alimente une pièce d’eau qui suscite déjà l’intérêt des passants. Une eau qui pourrait à l’avenir trouver d’autres usages, plutôt que d’être déversée dans les eaux grises des égouts. Ne pas mêler les eaux et remettre des ruisseaux et des sources à l’air libre, tout un programme. Des découvertes à faire aussi au cours du mois Ville-Nature.
Le Brussels Studies Institue consacre une étude très intéressante sur l’eau et son prix. La conclusion révèle qu’au bout du compte le pollueur n’est pas le payeur. L’auteur suggère quelques alternatives. Et puis, à partir de ce jeudi, une exposition de l’artiste coréen Kim Tschang-Yeul s’ouvrira à la Villa Empain sur le thème de l’eau. Cette “Eau qui fascine par sa dimension vitale et spirituelle. C’est par elle que se noue le lien entre les êtres vivants et le monde”.
Etang temporaire à Saint-Josse / extrait video BX1 et la Woluwe à ciel ouvert / Coordination Senne

