« Il est nécessaire que chaque quartier soit assez vert, plus encore maintenant avec le réchauffement climatique. Les arbres sont aussi bénéfiques pour le bien-être physique et psychique, et s’intègrent parfaitement dans le paysage urbain. Nous devons donc chercher des endroits où les racines des arbres peuvent se développer en toute liberté » Ans Persoons, alors échevine de l’Urbanisme à la ville de Bruxelles et aujourd’hui en charge à la Région.
Elle poursuit: « Ensuite seulement nous dessinons en conséquence un plan qui intègre les arbres. La règle est : partout où cela a du sens, nous plantons un arbre. Planter des arbres en pot n’est pas une solution. Ils ne vont pas croître dès lors que les racines ne peuvent pas s’étendre. De plus, les bacs à plantes servent souvent à accueillir les déchets ».
Dans le centre historique et dans certains quartiers densément bâtis, les conduites de gaz, d’eau, d’électricité et les différentes lignes de télécom ont envahi tout l’espace sous les trottoirs. C’est donc dans les bandes réservées au stationnement qu’il va falloir implanter des arbres. Selon nous, même des « arbres en pots » enterrés peuvent donner d’excellents résultats, comme on peut le constater sur le piétonnier Anspach ou à l’Albertine. Planter partout est aujourd’hui réalisable et donc indispensable.
A Anspach, en pots enterrés, les arbres se développent très bien et offrent une ombre propice


Il y a trop de place proportionellement reservee a stationner des voitures. On arrive bien a prendre des decisions pour des emplacements velos et trotinettes. Supprimer deux emplacements de stationnement pour avoir deux arbres dans une rue peut en changer completement (en bien) la physionomie. La ville est bien trop timide (et trop focalisee sur les zones visibles du pentagone). Les opportunites dans les petites rues sont largement ignorees.
Peut-être commencer par ne pas abattre les arbres existants ! L’article n’en dit mot.
La connaissance des arbres, les techniques de soins et d’entretien sont connues. Il suffit de renseigner auprès des professionnels de l’arbre en ville.
Le problème vient surtout des ouvriers et des services communaux qu’il faut former et motiver.
Soigner les arbres (et les abreuver en été) demande un peu d’efforts et de souci de bien faire.