De nouvelles terrasses en plein ciel s’ouvrent un peu partout dans la ville et révèlent souvent des panoramas bruxellois inédits. La plupart sont accessibles au public. Une des dernières en date – et la plus grande de Belgique – Rooftop 58 se trouve au 9ème étage de Brucity rue des Halles et bientôt aussi au Continental place De Brouckère, à l’AB rue des Pierres, à Fédéral Assurances place Saint-Jean, …
Il y a tout lieu de se réjouir du développement de ce concept quand l’entrée est libre pour tous, si ce n’était la diffusion de musique amplifiée … Celle-ci accompagne ces terrasses dans la plupart des cas. Même à volume limité respectueux des règles, cette musique incessante et les basses qui les accompagnent deviennent rapidement insupportables pour les riverains, parfois aussi privés de leur intimité. Le silence deviendrait-il un luxe ?
Comme pour Airbnb ou les trottinettes, on n’a rien vu venir. S’il faut bien obtenir un permis de bâtir pour ce type de transformation, rien n’est précisé à propos de la diffusion de musique. On s’en remet au Code civil et aux troubles de voisinage en cas d’abus manifestes. Même sans être en infraction, quand cette musique s’ajoute aux terrasses des cafés, aux événements musicaux publics, aux sirènes, aux avions et aux musiciens de rue, ce n’est plus tolérable pour les riverains, dont certains travaillent désormais à domicile. Alors ? des Rooftops sans musique ? avec des écouteurs ?

Entièrement d’accord. Est-on sûr que le volume sonore du Rooftop 58 respecte les limitations ??
Article à diffuser partout ! Afin que M. Close réalise sa folie !
Oui, tout est dit : pauvres riverains dont les oreilles et l’intimité est mis à dure épreuve !