Impact auto minimisé.

En 2020, Bruxelles comptait 627.188 voitures. En 2018, 46% des ménages bruxellois disposaient d’au moins une voiture. Ils la considèrent généralement comme indispensable. Leur dépendance à la voiture a tendance à les voir minimiser à la fois son coût réel et son impact pour eux, comme pour cette majorité de 54% de Bruxellois qui ne possèdent pas de voiture. The Conversation consacre un article plus global et bien documenté sur ces divers impacts souvent minimisés.

Un prix à payer. En Belgique en 2022, on a dénombré 37.643 accidents de la route avec 46.074 victimes, dont 42.134 blessés légers, 3.400 blessés graves et 540 personnes qui ont perdu la vie, dont 102 cyclistes. Si l’on en croit une étude française, les coûts sociaux attribuables aux nuisances sonores (dont 55 % proviennent du trafic routier) seraient supérieurs à ceux de la pollution atmosphérique. La possession d’une voiture devant sa porte limiterait aussi souvent un minimum d’activité physique.

Son « électrification » voudrait la rendre plus acceptable, alors qu’elle prendra toujours autant de place et que près de 40% de la pollution d’une voiture vient de l’abrasion des freins, des pneus et de l’asphalte, en sachant que la masse du véhicule a une influence sur la quantité de particules émises. Et vu le poids des voitures électriques et l’engouement pour les SUV… Certains pensent que la taxe au kilomètre pourrait changer la donne, mais il faudrait que Bruxelles parvienne à convaincre les deux autres Régions en cette période de démagogie préélectorale.

Frans Halsstraat Amsterdam 2021-2018 The Conversation Thomas Schlijper, Stein Van Oosteren

4 réflexions sur « Impact auto minimisé. »

  1. de Potter Veronique

    Ayant renoncé à la voiture personnelle il y a plusieurs années, je circule à pied, en vélo (surtout), en transports en commun, mais aussi en voiture, je recours régulièrement aux voitures partagées Cambio, avec beaucoup de satisfaction. Les stations Cambio et les véhicules d’autres sociétés de voiture partagées ne cessent de se multiplier à Bruxelles. Je trouve qu’il faudrait que les autorités communales fassent la promotion des voitures partagées et organisent des séances d’information sur le sujet. Trop de Bruxellois ont une voiture personnelle qu’ils n’utilisent pas la plupart du temps et ne sont pas bien informés de l’existence d’autres solutions de déplacement telles que les voitures partagées.

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  2. Jehan

    Attention à propos de ce chiffre de 46%. Il s’agit seulement des ménages directement propriétaires de voitures et donc un minimum. Ce nombre omet les voitures de société ou les indépendants en société qui ont une voiture au nom de leur société.

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    1. Yvan Vandenbergh Auteur de l’article

      Voilà des précisions de Michel Hubert.
      On est plus proche de 48%… Mais oui les voitures de société sont incluses avec peut-être une très légère sous-estimation. On peut donc dire sans risque de se tromper qu’environ 1 ménage sur 2 ne dispose pas de voiture à Bxl…
      Voir l’article le plus à jour et complet sur le sujet: https://ibsa.brussels/sites/default/files/publication/documents/Focus-53_FR.pdf

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  3. Alluin

    Il faudrait insister sur les coûts occasionnés par les accidents et les nuisances tant, pour les citoyens directement concernés que pour la collectivité (ex. l’i.n.a.m.i.)

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