Une génération automobile.

Les Bruxelloises et les Bruxellois nés après la guerre ont sans doute vécu la période la plus prospère de l’humanité. L’eau, l’électricité, le chauffage central, les loisirs et les vacances sont devenus accessibles à la majorité d’entre eux. Enfants gâtés des trente glorieuses, ils ont vécu dans le confort et pu consommer tout ce que la pub leur faisait désirer. Tant mieux pour tous eux qui en ont joui en ignorant, de bonne foi, le prix à payer un jour pour toute cette abondance.

L’ascension sociale de cette génération a permis à plusieurs d’entre eux d’accéder à la propriété et d’assouvir leurs rêves de villa quatre façades ou de résidence secondaire, souvent exclusivement accessibles en voiture. Ma voiture, ma liberté ! La voiture comme mode de déplacement privilégié, au risque d’en devenir complètement dépendant, dans un monde qui change et qui remet en question la place de la voiture individuelle et de la voiture de société en ville: zones basses émissions, stationnement réduit, plan Good Move, fin programmée des voitures thermiques …

Une analyse intéressante de la situation dans la métropole lilloise révèle l’impasse dans laquelle se trouvent aujourd’hui un certain nombre de seniors, captifs de leurs déplacements en voiture. Peu coutumiers des transports en commun, des initiatives doivent anticiper pour les accompagner vers une mobilité quotidienne sans voiture. Trottoirs plus larges, bancs, voitures partagées plus proches, taxis abordables, offre élargie de transports en commun, autant d’éléments qui permettraient sans doute de se passer plus facilement de sa voiture personnelle.

1 réflexion sur « Une génération automobile. »

  1. Selvais

    Ils doivent rassurés car les promoteurs de la voiture utilisent l’argument de la sécurité pour les décourager

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