Bruxelles manque de logements, mais l’an dernier, la ville comptait plus d’un million de mètres carrés de bureaux vides. Cette inoccupation a un effet délétère sur l’équilibre et la viabilité de la ville. Transformer les bureaux excédentaires ou obsolètes en logement ou en hôtel est heureusement devenu de plus en plus courant. C’est notamment le cas de 20% des nouveaux appartements bruxellois.
De telles transformations apportent aussi un mix dans des quartiers auparavant monofonctionnels. Tous ces bâtiments rendus aux habitants réduisent la pression immobilière et offrent souvent des terrasses avec des vues imprenables. Tous ne se prêtent évidemment pas à l’aménagement d’appartements “traversants”, mais ils pourront peut-être devenir des écoles, des campus de soins ou des hôtels.
Des questions demeurent, la transformation d’un étage de bureaux en loft peut paraître trendy, mais pourra-t-elle pour autant satisfaire aux exigences énergétiques contemporaines ? La hauteur sous plafond pose aussi parfois problème. C’est pourquoi Citydev plaide pour une conception fonctionnellement neutre des nouveaux immeubles. En modifier la destination sera alors possible ultérieurement sans interventions de trop grande ampleur.