Bruxelles est la ville aux 100 comités de quartier, aux associations de commerçants actives, aux comités d’habitants qui s’intéressent aux différents aspects de la vie quotidienne, sans compter les très nombreuses associations caritatives de toutes origines. Un tissu social et urbain dont la classe politique doit tenir compte quand il s’agite. Des forces vives vigilantes à la transparence des décisions et finalement au respect de la démocratie participative.
Face aux craintes d’un certain nombre de personnes qui se sentent parfois en insécurité dans le quartier de la gare du Nord, des commerçants affichent désormais un label « Safe Place », qui indique que les personnes qui se sentent en danger peuvent s’y réfugier et que le commerçant appellera la police, si nécessaire.
Vous en saurez plus en regardant l’article et le reportage de RTL info qui illustre la situation vécue sur place. Il faut se réjouir du courage et de la détermination des commerçants qui assument une fonction qui n’est pas vraiment dans leurs attributions. Il faut espérer que la police locale et la police fédérale mettront fin aux agissements des individus et des bandes qui sévissent depuis trop longtemps autour de la gare du Nord, mais aussi autour de la gare du Midi, où les travailleurs sociaux et les bénévoles n’en peuvent plus et ont mis fin à leurs activités en attendant une solution structurelle.
Bravo à ces commerçants qui jouent le rôle de “safe place”