Pas moins de 1 803 vols aller/retour se sont ainsi effectués depuis Bruxelles en 2022. Le jet privé – le plus polluant au monde par passager/kilomètre – ne fait pourtant l’objet d’aucune réglementation. En Europe ces vols ont augmenté de 64% l’année dernière pour atteindre 572 806 vols. Pendant ce temps, la population subit leurs émissions de gaz à effet de serre, leurs poussières ultra-fines toxiques et leurs nuisances sonores… précise le communiqué de Greenpeace.
Malgré l’Eurostar, la route Bruxelles-Londres reste la plus populaire avec 647 vols. Bruxelles-Paris (545 vols), Bruxelles-Genève (407 vols) et 204 vols entre Bruxelles et Anvers. Même des Courtrai-Lille : 27,8 km (239 vols) et Liège-Maastricht : 37 km (62 vols) !
En 2022, la Belgique en a connu 10 618, soit 52 % de plus qu’en 2021. Plus de la moitié de ces vols étaient des trajets courts ou ultra-courts de moins de 750 km. Ces 10 618 vols ont généré 41 000 tonnes d’émissions de CO2, soit autant que les émissions annuelles moyennes de 27.310 voitures. Une aberration compte tenu de l’urgence climatique. Qui va sonner la fin de la récréation ?
Avons nous un idée de combien de ces vols sont le fait des politiques (Belges ou non)? Il y a certainement une opportunité de challenger les politiques sur la cohérence de leurs actes (jet) avec leurs discours (sustainabilite).
De meme pour les vols professionels,à un moment ou de plus en plus de companies mettent en avant leurs démarches écologiques, déplacer son CEO en jet pour des trajets courts peut questionner.
comment faire changer cette situation ?