En voie d’ubérisation

Ces silhouettes à vélo, avec leurs colis ou ces sacs à dos carré sont devenues des figures familières dans la ville. « Nul ne s’étonne de les voir faire le pied de grue devant les restaurants, avant de partir livrer la commande sur ordre de leur smartphone. Ces « plates-formes de travail numérique » concentrent les demandes de clients puis répartissent le travail grâce à leurs algorithmes. Elles ont la capacité de mobiliser de manière instantanée une main-d’œuvre ultraflexible » affirme Alternatives Economiques dans un article très fouillé.

Pas seulement à Bruxelles. « Partout en Europe, les actifs adoptent de plus en plus souvent le statut d’indépendant en recourant à des plates-formes en ligne afin d’obtenir des missions de livraison, transport, services aux entreprises…  Peut-être en faites-vous usage ? Une forme du futur du travail, reconfiguré d’un côté par les innovations numériques et, de l’autre, par des individus travaillant hors du salariat, du cadre collectif de l’entreprise et de ses hiérarchies, par choix ou par contrainte.

En France, un travailleur sur dix exerce déjà son activité via internet. Pas de chiffres aussi précis pour Bruxelles, mais l’ubérisation y progresse également. L’article a été réalisé à l’occasion d’une enquête collaborative entre plusieurs médias européens dont vous ne trouverez ICI que quelques extraits. La revue Politique a aussi consacré un article à une forme d’ubérisation historique.

1 réflexion sur « En voie d’ubérisation »

Répondre à Robert VerstraetenAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.