C’est un sujet tabou, notamment à Bruxelles. On ne peut l’évoquer sans être soupçonné de racisme ou d’être tenant de la droite la plus extrême. En terme d’inactivité, il faut cependant préciser que les demandeurs d’asile en attente d’un statut doivent patienter quatre mois avant d’avoir le droit de travailler, alors que beaucoup sont demandeurs et que nous manquons de travailleurs, même peu qualifiés. Parmi eux se trouvent aussi des personnes qualifiées dans des métiers en pénurie, infirmier.e.s, aides-soignant.e.s, maçons, par exemple.
Pour les autres « migrants », le très médiatique professeur d’économie du travail Stijn Baert de l’Ugent a voulu se livrer à une étude plus globale de la situation résumée dans cet article au titre et photo révélateurs. Il y affirme que 40% du revenu d’intégration payé en Belgique est versé à des non-Belges. Plus de 40% (44,2) des migrants venant de l’extérieur de l’UE ne travaillent pas. Aucun pays de l’UE ne fait pire affirme-t-il en publiant, ci-dessous, le tableau établi à partir de ses propres calculs sur base des données d’Eurostat. Les chiffres arrivent très souvent à dire ce que l’on veut démontrer et peuvent occulter les réalités de terrain.
Le professeur poursuit: des personnes viennent chez nous pour travailler ou étudier, d’autres viennent pour fuir leur pays ou dans le cadre d’un regroupement familial. Avec 72,3 % de taux d’emploi nous sommes pas dans la moyenne européenne (74,9 %), ni des pays voisins (79,6 %) et assurément pas des Pays-Bas, de la Suisse et de la Suède (82,5 %). Stijn Baert en conclu que le gouvernement n’incite pas les gens à travailler et s’en explique dans son étude universitaire publiée en néerlandais. Que faut-il en penser ? Quelques débuts de réponses par un membre de la Plateforme Citoyenne ICI.

Comme tout cela manque de souffle, de créativité, d’originalité, … Comment une certaine intelligentia peut-elle être si minable et si terne ? Et dire que d’autres pays sont en train de profiter de cette opportunité de migrants pour rafraîchir notre pays…
Petit pays, petit esprit
“Ils sont sans-papiers, une proie facile pour les esclavagistes .
Tu veux un job ?
Tu auras un job, mais tu devras courir, vite, très vite, le job est simple, il suffit d’attraper des poulets, à chaque poulet saisi, banco ! Tu touches 14 centimes .
Vos cibles sont jeunes et fragiles, en attente de papiers, ils ne se plaindront pas, ils vont courir, encore et encore après vos volailles jusqu’à plus de souffle…
Moi aussi je vais courir et informer la presse pour dénoncer les conditions de travail inhumaines .”
(Philippe Mercenier, sur FB)
Stijn Baert inclut-il ces migrants-là dans ses statistiques ?