Que consomme votre logement ?

Le certificat PEB chiffre votre consommation théorique. Elle est associée à un code couleur ou un label énergétique (A, B, C, D, …). Il est établi par des certificateurs indépendants (liste) formés et contrôlés par la Région. Il vous donne une idée de l’efficacité de l’isolation de votre logement … qui peut aussi s’avérer être une passoire énergétique. Il est obligatoire de le produire en cas de vente ou de mise en location. Tout est résumé LA et ICI. Voilà une idée des tarifs.

Bruxelles prévoit cependant de rendre obligatoire l’obtention d’un certificat PEB pour chaque logement existant, en dehors de toute transaction immobilière et avec un calendrier de rénovation qui vise des logements à énergie quasi nulle d’ici 2050. Fort bien, mais la Région va-t-elle montrer l’exemple en isolant ses très nombreux bâtiments publics et scolaires ? Va-t-elle s’assurer de conclusions similaires dans son registre, quel que soit le certificateur ?

Vu que les travaux nécessaires pour améliorer votre score PEB ont un coût important, Test Achats propose ICI, six pistes d’amélioration du label ainsi qu’un renforcement des mesures de soutien et d’accompagnement. « Rénover les logements afin que chacun puisse disposer d’une habitation décente avec des charges supportables est une priorité ».

3 réflexions sur « Que consomme votre logement ? »

  1. brigittevermaelen

    Je demeure interpelée par la nécessité de l’isolation de nos logements versus la préservation du patrimoine.

    J’habite une petite maison Art Déco adorable mais qui, centenaire, est une passoire thermique. Comment faire pour l’isoler sans bousiller les magnifiques vitraux, les petits bois des châssis, la façade ? Si nous l’isolons de l’intérieur, nous perdons encore de la place dans cette maison qui compte seulement 5 m de façade, càd fort peu.

    Pour le moment, nous vivons notamment avec le principe des blocs froids, à savoir que la cuisine n’est pas chauffée et compte, quand tout va bien,10°. Nous fermons ses portes et nous fermons la porte qui mène à la cave, ce qui nous permet de conserver la t° des pièces à vivre à des t° normales sans gaspillage de chaleur, plus l’habillage de l’arrière des radiateurs pour éviter la déperdition de chaleur.

    Ceci dit, j’aimerais que les pouvoirs publics nous proposent des solutions par rapport à ce type de problèmes isolation versus patrimoine qui ne sont pas isolés à Bxl, sans jeu de mots.

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  2. mtdpt

    Comme vous le mentionnez, les certificats PEB établis par des certificateurs différents sont souvent très differents aussi. Si ces certificats deviennent aussi importants, la cohérence doit être mieux garantie. Nous avons des exemples d’une résidence relativement récente ou des appartements voisins, similaires, ont reçu des notes différentes.
    Et il est aussi fréquent que les estimations obtenues donnent des consommations très supérieure à la consomation réelle (sur la base des factures), ce qui ne fait pas de sens non plus. Il serait pourtant (plus) simple de prendre la consommation effective, diviser par la surface, comme a minima un élément de validation (moins couteux que de faire venir des experts aux conclusions à déométrie variable).
    Pour l’instant le coût des travaux est clair, le résultat (PEB) jamais.

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  3. Mouvet Patricia

    La question se complique pour améliorer le PEB des appartements au sein des copropriétés.
    Beaucoup des fuites proviennent des parties communes, à commencer par le toit, les couloirs, les tuyauteries, les murs, les plafonds … même les portes des appartements et bien souvent la chaudière. Les copropriétaires sont rarement d’accord pour voter les budgets nécessaires afin d’améliorer le PEB de leur immeuble.
    Que prévoit le législateur comme insistant?
    Patricia

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