Suite à des déclarations contradictoires quant au financement de nos pensions, qui faut-il croire ? Selon l’OCDE, sur base du scénario le plus alarmiste, la dette publique belge pourrait atteindre 200% du PIB d’ici 2060, en raison du vieillissement de sa population. Cette affirmation est contredite par l’étude déjà évoquée de Patrick Deboosere et Hadewijch Vandenheede de la VUB.
Pour eux, la productivité s’accroît au moins aussi vite que la longévité et les propos alarmistes sont donc non fondés et ne justifient pas de reporter l’âge de la retraite à 67 ans. Certains estiment cependant une telle augmentation de la productivité du travail très optimiste, surtout avec les contraintes écologiques qui s’imposent aujourd’hui.
A croire cet article de L’Echo, Bruxelles aurait tout à gagner à voir la politique des pensions régionalisée, vu la jeunesse de sa population et malgré son taux d’emploi relativement faible. Faible taux lié notamment à un marché de l’emploi centré sur le tertiaire et aussi aux mauvais scores de nos écoles, qui n’arrivent pas à produire des élèves bilingues et encore moins trilingues. L’économiste Philippe Van Parijs estime cependant ce projet de régionalisation des pensions aberrant.
> Philippe Van Parijs précise par ailleurs, qu’il n’a jamais dit, ni pensé, que « l’anglais domine » à Bruxelles. C’est seulement Bruzz qui a écrit cela (avec des guillemets frauduleux) dans un titre – heureusement modifié depuis.
Comment est-il possible que nos décideurs élus se condredisent à ce point. Ne peuvent-ils donc pas être conseillés par des personnes correctes avant toutes ces déclarations.
Et dire qu’ils/elles prennent des décisions sur ces bases hétérogènes.