Les Bruxellois produisent énormément de déchets, mais ils les trient de mieux en mieux. Nos déchets organiques devront bientôt être obligatoirement placés dans des sacs oranges pour pouvoir être traités. Cette biomasse d’origine végétale est aujourd’hui utilisable comme source d’énergie.
Cette biomasse pourrait aussi être traitée par pyrolyse pour produire une sorte de charbon biologique, appelé « biochar ». Il est déjà utilisé en agriculture pour augmenter la qualité des sols, mais il permet aussi de lutter contre le réchauffement climatique par séquestration à long terme de carbone atmosphérique dans les sols. Un double bénéfice, bien décrit dans cet article du magazine Horizons.
Le biochar se différencie du charbon de bois par son utilisation directe dans le sol, plutôt que comme combustible. Au lieu de libérer du CO2 dans l’atmosphère lors de la combustion, il agit comme un puits de carbone. Un lecteur, professeur à l’ULB, nous livre ICI ses commentaires et soulève quelques questions intéressantes.