Réchauffement en cours.

Les changements climatiques sont aussi perceptibles à Bruxelles et l’action climatique en cours est insuffisante. Selon Transitions et Energies, cela va reporter sur les générations futures une part bien trop élevée des engagements de réduction d’émissions. Un scénario inquiétant à mesure que le temps passe. L’enjeu des prochaines étapes de la négociation climatique sera par conséquent d’aller vers un scénario plus rassurant, en accélérant les transitions énergétiques et en isolant les logements.

Les gaz à effet de serre (GES) que nous avons produits sont toujours stockés dans l’atmosphère et compte tenu de l’inertie de ce stock, il faut de vingt à trente ans, pour que la baisse des émissions impacte significativement ce stock. Le temps d’une génération. Le réchauffement climatique est donc bien une affaire générationnelle. L’article de Transitions et Energies la détaille et avance 3 scénarios possibles.

En 2050, la génération Covid aura 30 ans. Le climat qu’elle connaîtra sera largement déterminé par le stock de GES dans l’atmosphère dont elle a hérité en 2020. Le réchauffement moyen aura dépassé 1,5 °C, quel que soit le scénario considéré. Elle devra faire face à des impacts plus sévères que ceux du monde à 1,2 °C prévalant lors de sa naissance. C’est après 2050 que les conditions climatiques divergeront fortement suivant les trajectoires d’émission et la couleur des scénarios retenus.

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