Plusieurs réactions suite au billet sur La Ville de Demain. Un lecteur nous rappelle que construire en hauteur présente un bilan carbone défavorable, appuyé par cette vidéo de Philippe Bihouix, qui ne croit pas vraiment aux métropole vertes. A Bruxelles, on n’est cependant pas obligé de construire des tours pour densifier l’habitat, on pourrait se contenter d’ajouter un ou deux étages aux immeubles existants. Même à deux pas du Berlaymont, on trouve des maisons à un ou deux étages et même sans étages !
Plus que le mitoyen, la villa 4 façades reste toujours le rêve de beaucoup de Bruxellois. Si vous demandez à un gamin de vous dessiner une maison, il vous dessine une maison 4 façades avec un petit arbre et un soleil. Cela figure donc toujours dans notre imaginaire. Sauf qu’en 2030, la jeune génération ne pourra plus se loger comme ses parents, avec le prix du foncier et de l’énergie qui explosent et le coût des matériaux et de la main d’oeuvre qui grimpent.
À quoi ressemblera donc notre société dans 8 ans ? Une lectrice propose de regarder la brève annonce d’un reportage plus complet, que la RTBF consacre à la question de l’avenir de la villa 4 façades. Il rejoint en partie les conclusions de la vidéo de Bihouix, qui pointe l’importante sous occupation des logements existants, les résidences secondaires, la reconversion des bureaux et les possibilités inexploitées d’adaptation de la ville. Vivre mieux avec moins ?


J’ai l’impression que c’est surtout les communes déjà denses qu’on cherche à densifier encore plus, comme par ex. Schaerbeek que j’habite et qui compte déjà plus 100.000 habitants (où se trouve la tour du Brusilia haute de 30 et quelques étages). Est-ce qu’on parviendra à densifier les communes plus bourgeoises et moins denses du sud-est de Bruxelles ?