Réduire la pollution lumineuse.

Les éclairages commencent à  faire l’objet de débats politiques et médiatiques. Avec l’augmentation du prix de l’énergie, la sobriété devient un enjeu de souveraineté nationale. L’éclairage des monuments, purement esthétique, est de plus en plus jugé superflu. De même, les vitrines, enseignes et publicités allumées toute la nuit, choquent de plus en plus de citoyens à qui l’on demande de la sobriété.

Identifier les éclairages les plus énergivores, dont l’extinction engendrerait le plus d’économie énergétique et financière est à l’agenda. L’éclairage des rues et des routes en fait partie, tout en gardant la sécurité à l’esprit. Un lecteur nous rappelle qu’aujourd’hui, il est possible que l’éclairage ne s’allume que lors du passage d’une personne. Nous interrogerons Sibelga.

Dans cet article, qui épingle nombre d’idées reçues, vous découvrirez les mesures déjà prises en France et leur difficulté de mise en service. Vous y apprendrez aussi l’impact considérable de la pollution lumineuse sur la faune, la flore et l’espèce humaine. La crise de l’énergie et le changement climatique nous imposent de nous poser (enfin) quelques questions fondamentales, qui nous mèneront peut-être vers une civilisation nouvelle ?

photos Romain Sordello Ingénieur expert biodiversité pour The Conversation
aveuglante lumière d’un parking désert et intrusion de l’éclairage public dans les logements 

2 réflexions sur « Réduire la pollution lumineuse. »

  1. potteve

    Encore faudrait-il que l’éclairage public existant serve à quelque chose… Sur les boulevards Lambermont et Wahis à Schaerbeek, les grands réverbères de la berme centrale, du type “éclairage d’autoroute”, n’éclairent ni les bandes de circulation, ni la piste cyclable, ni les trottoirs, mais uniquement… le feuillage des arbres de la berme centrale, la plus grande partie de l’année – ce qui, soit dit en passant, rend ces arbres invivables pour les oiseaux.
    Et dans certaines rues, les réverbères sont placés tellement haut qu’ils peuvent servir de lampe de chevet pour lire dans son lit dans les chambres du 1er étage…

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  2. françoise debatty

    Salut!
    Une fois de plus, en plein dans le mille…
    A Forest, on applique la décision de la conférence des Bourgmestres et ça fait grand bruit: l’éclairage public dans les rues est coupé une demi-heure avant le lever du jour. Résultat: le trajet des enfants à pied vers les écoles se fait dans un noir d’encre, à l’heure où des automobilistes déjà nerveux roulent dans la même bouteille à encre. On pourrait couper l’éclairage public à une heure de maigre circulation (à l’heure des huissiers par exemple, entre 3 et 4h du matin!!!), cela ne ferait guère de différence pour la majorité de la population. Mais non, il a fallu couper la lumière à une heure où la sécurité de tous est déjà fragile… :s
    A moins qu’il ne faille, dès lors, aller à l’école en voiture? Vae victis…

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