50.000 ménages en attente.

Bruxelles est en manque de logements. La rareté a donc fait exploser les prix. Ils dépassent souvent la part de salaire net qu’un grand nombre de Bruxellois peuvent consacrer à l’achat ou à la location de leur logement. Aujourd’hui ce ne sont pas moins de 51.967 ménages qui sont en attente du logement social auquel elles pourraient prétendre. Le temps d’attente va de 10 à 17 ans. Pour y remédier, Pascal Smet envisagerait d’imposer 15% de logements sociaux dans chacune des 19 communes. D’autres estiment qu’il vaudrait mieux des incitants que des mesures contraignantes, souvent peu efficaces face à trop de communes réticentes à les accueillir.

Manifestement, les pouvoirs publics peinent à rénover et à créer plus rapidement du logement social. Ils envisagent même de sacrifier des espaces naturels remarquables pour disposer rapidement de terrains vierges, alors qu’un très grand nombre d’immeubles sont toujours  l’abandon dans les 19 communes. Acheter des logements privés clé sur porte pour agrandir le parc de logement sociaux pourrait s’avérer une piste intéressante, si ce n’était la TVA à 21% qui grève le logement neuf, pourtant plus performant en matière d’isolation. L’IRIB y a consacré une intéressante rencontre basée sur une analyse en profondeur du logement social bruxellois parue sur Brussels Studies Institute.

La Ville de Bruxelles vient de conclure un accord avec la Région pour faire bénéficier du loyer social plus d’un millier de locataires installés dans des appartement gérés par sa Régie Foncière et son CPAS. Un pas dans la bonne direction ? qui nous oblige cependant à nous demander comment tant de Bruxellois qui travaillent font partie des personnes qui ne peuvent accéder à un logement décent ? Une réponse pourrait se situer du côté de la taxation excessive du travail par rapport à la taxation des revenus. Avec un net plus conséquent il devrait être plus facile de se loger à Bruxelles.

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