Cette question se pose avec plus d’acuité depuis l’impact de l’inflation sur l’indexation des loyers. Vous lirez ICI comment le gouvernement espagnol Podemos/PS a voulu agir pour réguler les loyers. Des mesures qui devaient permettre une « avancée sans précédent » dans l’accès au logement de tous les habitants, et notamment des personnes « les plus vulnérables » – dont les jeunes – a assuré le Premier ministre, qui annonçait aussi la construction de près de 20.000 logements sociaux – avec la réhabilitation de quartiers entiers, pour un milliard d’euros.
Cette régulation montre l’ampleur des mesures possibles, si la volonté politique est au rendez-vous. Elle allait se traduire par un encadrement des loyers pour les propriétaires de plus de 10 logements, sur la base des indices de référence des loyers. Cela vise à « obliger les grands propriétaires à baisser le prix des loyers » en cas de niveau « abusif » et devrait permettre de « lutter contre les spéculateurs ».
Des subventions étaient prévues pour les propriétaires qui acceptent de réhabiliter leurs logements, et des aides de 250 euros par mois pendant deux ans pour les jeunes disposant de ressources limitées. « Pour les familles les plus vulnérables », des aides plus directes pouvant aller jusqu’à 40%” du loyer. Cette loi devrait être mise en œuvre au second semestre 2022. Mais, patatras, le 14 janvier, le Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ), dans les mains de la droite, rejette le projet de loi socialiste, comme le détaille l’article d’Enbata. Affaire à suivre.
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_espagne-une-serie-de-mesures-reguleront-les-loyers?id=10855001