Le gouvernement bruxellois a donc pris une première série de mesures pour limiter la consommation d’énergie. L’éclairage des bâtiments et monuments publics serait proscrit à certaines heures, et systématiquement à partir de 22 h. Les acteurs privés et les institutions publiques présentes à Bruxelles seront invités à se joindre aux mesures. La température sera limitée à 19 °C dans les bâtiments publics. La climatisation sera proscrite tant que la température n’atteint pas 27 °C.
Barbara Trachte (Écolo), secrétaire d’État bruxelloise à la Transition économique :“Il y aura aussi des mesures d’obligation à destination du secteur privé. J’espère aussi que les partenaires, comme l’UCM et Unizo, vont aussi lancer de bonnes pratiques. Tout le monde a intérêt à réduire la facture“.
Il est aussi question d’une obligation générale de fermeture des portes des bâtiments chauffés, de l’extinction des enseignes lumineuses en dehors des heures d’ouverture, de l’obligation de fermeture des meubles réfrigérés et de la limitation des espaces publicitaires lumineux. Restent les chaufferettes des terrasses, où les parlementaires Ecolo font pression sur Alain Maron pour les interdire dans toute la Région. Tout cela reste à confirmer.
– Bien d’accord avec la question de Michel Hubert.
– “Les acteurs publics et privés seront invités à se joindre etc.” : “invités” = obligés ou pas ?
– Evidemment oui aux mesures proposées dans ton dernier §, comment n’ont-elles pas été prises plus tôt ?
– Quant aux terrasses chauffées, cela devrait être interdit tant c’est absurde, tout comme les avions obligés de voler à vide pour conserver leurs créneaux.
– Et quid des conducteurs qui laissent tourner leur moteur tout en étant à l’arrêt dans un parking en jouant avec leur smartphone ?
Et les parlementaires Ecolo doivent “faire pression” sur Alain Maron pour cela ? Maron n’est-il pas Ecolo ? Où est la cohérence entre ses discours et ses actes ? Vraiment triste.
Bonjour. C’est sur Pascal Smet que nous faisons tous pression car c’est lui qui peut interdire les chaufferettes sur tout le territoire régional via la réforme du RRU.
Merci Isabelle. Nous venons de lui écrire.
Pourrait-on calculer l’économie réalisée en éteignant l’éclairage des quelques bâtiments publics, alors que des efforts ont souvent été réalisés pour installer des lampes basse consommation ? N’est-ce pas anecdotique par rapport à la consommation électrique par exemple des gros datacenters du “tout-au-numérique” ? Attention de ne pas encore réduire l’attractivité de la ville… Imagine-t-on la Grand-place plongée dans le noir à 22h ?