Vous êtes plusieurs à m’avoir fait parvenir la carte blanche de l’économiste – et ancien banquier – Bruno Colmant, qui brusquement change de discours et fustige le “néolibéralisme qui n’est plus compatible avec le défi climatique”. Il plaide pour davantage d’interventions de l’Etat pour contrer les conséquences du réchauffement. Certains soulignent que c’est finalement du simple bon sens. Comme Bruxelles n’est pas une île, ses propos trouvent aussi leur place dans la question du futur de Bruxelles.
Son texte interpelle, questionne et suscite diverses réactions. L’Echo a interrogé d’autres économistes qui développent ICI des réactions intéressantes. On sent une réelle pression pour que le politique ose imposer ce qu’il sait être nécessaire pour contrer les ravages du réchauffement climatique … et qui sera nécessairement très impopulaire. Nous évoquerons prochainement ce que l’Etat espagnol veut mettre en place.
Il y a évidemment aussi ce que chacun d’entre nous peut faire, dès aujourd’hui, pour plus de sobriété. Peut-on encore se déplacer quotidiennement seul en voiture ? manger de la viande tous les jours ? partir en avion pour un citytrip de deux jours ? rouler à 120 km/h sur l’autoroute ? Mais à quoi bon, si on laisse les propriétaires de jets privés disposer d’un kérosène non taxé, si des bolides peuvent tourner en rond à Francorchamps, s’il reste moins cher d’aller à Londres en avion plutôt qu’en train et si des centrales à gaz – et même au charbon – sont appelées à la rescousse pour affronter l’hiver …