40 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent des bâtiments et de leurs systèmes de chauffage, de refroidissement et d’éclairage aux USA. Cela ne doit pas être bien différent à Bruxelles. Un article de Nature, évoqué par CityLab Bloomberg et traduit ICI pour vous, révèle qu’un groupe de chercheurs de l’université de Toronto propose d’adapter une technique utilisée par la crevette krill de l’Antarctique: elle utilise des pigments stockés dans sa peau pour se protéger du soleil.
Quelque chose de similaire pourrait être conçu pour les façades des bâtiments. Nous pourrions tirer des enseignements des organismes biologiques qui maintiennent leur “environnement intérieur” confortable de manière beaucoup plus efficace en utilisant des techniques qu’ils ont développées au fil de l’évolution sur des millions d’années.
Les krills stockent des sacs de pigments dans leur peau qui leur permettent de changer instantanément de couleur, du blanc à l’orange, agissant comme des rideaux très réactifs. Kay et son équipe veulent appliquer ce principe aux bâtiments en fabriquant des fenêtres remplies de deux types de fluide: un qui absorbe la lumière du soleil, et un autre qui la laisse passer. Une solution en vue pour nos vitrages ?

A Bruxelles, les secteurs résidentiel et tertiaire (donc les bâtiments) représentent 55% des émissions de gaz à effet de serre : https://environnement.brussels/lenvironnement-etat-des-lieux/en-detail/climat/emissions-de-gaz-effet-de-serre
Je suis pour le biomimétisme, que j’ai découvert il y a bien longtemps, mais hélas je n’ai pas vu beaucoup de réalisations probantes. J’ai du mal à croire aux façades liquides ! Mais cela ne doit pas nous empêcher de chercher…
Je pense que le biomimétisme est particulièrement inspirant lorsqu’il nous invite à penser l’organisation de notre société comme un écosystème en lien avec le vivant, échangeant avec au lieu de lui déverser des déchets.