En 2021, près de 45.000 Bruxellois ont quitté les 19 communes pour s’installer en Flandre ou en Wallonie, où ils paient aussi leurs impôts. Le prix des logements et la recherche d’un jardin expliqueraient partiellement l’ampleur du phénomène. La plupart d’entre eux font partie de la classe moyenne. Comme de nouveaux arrivants compensent heureusement ces départs, la population globale est restée stable et a même légèrement augmenté.
Retenir la classe moyenne à Bruxelles est cependant indispensable pour assurer la mixité de la ville, mais aussi pour garantir nos finances publiques. Elles doivent être en mesure de financer l’éducation, les soins de santé et parfois le logement d’une grande partie des nouveaux habitants. Cependant, chaque fois que des logements à prix conventionnés sont programmés pour tenter de retenir la classe moyenne à Bruxelles, il se trouve nombre de mouvements pour agiter le spectre de la « gentrification » de la ville, qui souffre pourtant davantage de paupérisation que de gentrification.
Le sujet est trop vaste pour l’aborder en trois paragraphes. Nous y reviendrons prochainement dans d’autres billets. Dès à présent vous pouvez en savoir plus en lisant les articles que la RTBF et de BX1 consacrent à ces statistiques.
Par qui cette population de classe moyenne et sans doute belge de souche est-elle remplacée? Par une population africaine inculte et désargentée ? Sinon pourquoi parler de la perte de cette classe moyenne nécessaire aux finances publiques ?
Et si l’arrivée de cette “nouvelle population” était en partie la cause du départ de cette classe moyenne ? Brussels bientôt new Marakech-Kinshasa ? La politique migratoire est un grand échec. Pour info, j’ai quitté Bruxelles en 1987 en partie pour cette raison…
Après 7 générations de Bruxellois, je n’en pouvais plus de la saleté, du bruits et du manque de respect des autorités, payer des impôts et ne jamais obtenir que des réponses évasives sans solutions, mon fait vendre et acheter en BW.