Ville enfants admis.

Quelle place pour les enfants à Bruxelles en cette période sans école ? Avec la place prise par l’automobile et les deux roues, les espaces  de proximité protégés où les enfants peuvent jouer en extérieur sont peu nombreux. « La présence d’enfants non accompagnés dans nos rues est devenue suffisamment rare pour susciter la curiosité, l’interrogation, voire la réprobation. L’enfant a progressivement désinvesti l’espace urbain extérieur pour devenir un « enfant d’intérieur ». On en dit bien plus ICI.

Imperceptiblement, un processus « d’enfermement » s’est développé, déjà avec l’apparition de la radio, du réfrigérateur, de la télévision, qui ont contribué à la diminution des usages des espaces publics. Les jeux vidéos éclairent en partie le déclin du jeu en extérieur. Que dire du smartphone ? d’Internet ? et des médias dits sociaux ? qui ont favorisé le développement d’une « culture de la chambre » et ses contacts avec les ami.es depuis le domicile ?

Bien sûr, il y a les enfants privilégiés qui se retrouvent dans les jardins privés, mais ils sont entre eux. Il y a bien quelques rues scolaires et cours d’écoles qui restent ouvertes à tous l’été. Il y a des squares et des plaines de jeux organisées, mais où sont ces terrains d’aventure où les enfants retrouvent – comme à Louvain-La-Neuve – une liberté et une créativité au contact de nouveaux partenaires ?  Faudra y revenir, parce que les enfants des villes ont payé un lourd tribut en matière d’autonomie depuis l’affaire Dutroux.

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