Ingénieurs, architectes, agronomes, médecins se réclament à juste titre de leurs connaissances scientifiques pour justifier leurs interventions et leur pouvoir. Mais les sciences diffusées dans l’enseignement supérieur et universitaire sont-elles neutres et donc apolitiques ? La récente protestation d’une poignée d’ingénieurs, fraîchement diplômés, a fait resurgir la question. Au service de promoteurs, de constructeurs, de l’industrie agroalimentaires ou pharmaceutique, ces jeunes scientifiques trouvent-ils leur place ? sont-ils entendus ? sont-ils écoutés ?
The Conversation consacre une analyse intéressante de cette prise de conscience nouvelle, qui touche un certain nombre d’étudiants, mais qui questionne aussi le contenu des cours, l’éthique et la critique qui devraient les accompagner. « Vivement critiques du modèle économique capitaliste, du secteur industriel jugé néfaste sur le plan écologique et des promesses techno-scientifiques présentées comme des instruments de préservation de l’ordre existant, les propos tenus révèlent une dimension revendicative peu répandue au sein d’un corps professionnel qui exprime généralement un faible intérêt pour les questions d’ordre social et politique. »
Les étudiants évoquent « souvent le besoin de comprendre les effets écologiques des technologies étudiées et formulent explicitement la demande que cette dimension soit abordée au sein des enseignements techniques. Ils s’adressent aussi aux directions des écoles et sollicitent l’intégration de cours en sciences humaines et sociales dans les cursus afin d’acquérir des connaissances réflexives et critiques au sujet des sciences, des techniques et de leurs interactions avec la société. » Qu’en est-il dans nos haute écoles et universités ?
La science en soi est censée être neutre quoique orientée par la société dans laquelle elle est produite, mais la neutralité dépend surtout de la façon dont on la traite. Qui “on” ?
Il n’y a qu’à voir la manière dont nos autorités médicales, politiques relayées généreusement par les médias dominants ont géré la crise du covid et continuent à la gérer : ils ne regardent pas les faits après 2 ans de recul (voir les études istraéliennees et Le Lancet e. a. : voir covidrationnel.com qui ne se base que sur des chiffres officiels).
La fascination de la technologie des injections continue (“c’est le progrès !”) même si les études prouvent aujourd’hui, chiffres officiels à l’appui, que :
1) Les injections ne protègent que très faiblement les autres de la contamination
Donc: l’argument faites vous injecter pour protéger les autres ne tient plus que par un fil.
2) Avec les sous-variants, les injections ne protègent plus que deux mois les personnes injectées
Donc : une nouvelle injection tous les deux mois ?
3) Le faible recul temporel montre néanmoins qu’il y a de nombreux problèmes liés aux injections, notamment chez les jeunes, en termes de règles et de troubles hormonaux pour les femmes et pour les hommes e. a. en termes de thrombose.
Rappelons que les injections ne sont à ce jour qu’expérimentales : nous sommes des cobayes àcviel ouvert, voir les interventions du Docteur Mallone lui-même, inventeur de l’ARN messager.
4) Au vu des statistiques de Sciensano, l’immunité des personnes non-injectées est actuellement plus grande que les injectés à part évidemment les personnes en comorbidité qui doivent se faire injecter.
Ceci dit, si “on” ne veut pas savoir, “on” n’ira pas vérifier les sources officielles : cela s’appelle le biais de confirmation.
Les grands labos se frottent les mains vu les profits que leur ont accordé sans conditions les Etats – si c’est une pandémie, pourquoi ne pas lever les brevets puisque le sort des humains serait en cause ??), mais nous sommes tous contents pour ces labos, n’est-ce pas ?
Ceci dit, pour répondre à ta question de base, l’Université Saint-Louis de Bxl a organisé (puisque l’année académique est clôturée) un cycle de conférences-débats inter-dsciplinaire sur la gestion du covid avec un angle politique, médiatique, sociologique etc., justement pour développer l’esprit analytique et donc aussi critique des étudiants.
USL recommencera ce cycle l’année prochaine.
Malheureusement, les conférences-débats étaient jusqu’ici réservées aux seuls étudiant-e-s, j’aurais voulu y assister.
Espérons qu”ils élargiront ce cycle à un public plus large.