100 ans d’automobiles.

Qui eût cru, que 114 ans après la production en série de la première Ford T, l’automobile privée serait toujours prédominante dans l’espace public ? Électrique ou à hydrogène, elle espère d’ailleurs bien s’offrir une jeunesse plus verte. Elle exigera cependant toujours autant d’espace en ville, causera toujours autant d’accidents et grèvera toujours davantage le budget des familles, qui préfèrent souvent ne pas  connaître le coût total de chaque kilomètre parcouru. Et si tous les Bruxellois avaient les moyens de s’offrir une voiture, la  congestion serait totale et la circulation définitivement à l’arrêt.

Il faut alors des alternatives. Il restera toujours des personnes qui ne peuvent se déplacer en tram, en métro, en bus, en train, à vélo ou à pied. Des alternatives à la voiture privée existent, comme les voitures partagées, tel que celles de Poppy ou celles de  Cambio, avec ses 688 véhicules et ses  22.000 abonnés et puis, les taxis, les Uber et les transports spéciaux pour personnes porteuses d’un handicap. Bientôt (?) des voitures autonomes qui viennent vous prendre chez vous et vous déposent à votre RV en respectant le code de la route. Ou alors, après le flop des motos taxis, vous empruntez un scooter.

Pour l’urbaniste canadien Brent Toderian, il n’est pas nécessaire d’interdire complètement les voitures dans nos villes, pour briser notre domination et notre dépendance à l’égard de l’automobile. Mais il est nécessaire de repenser fondamentalement la façon dont nous avons donné la priorité aux voitures par rapport aux habitants des villes. Moins de voitures, moins de déplacements, plus de choix, de meilleures cités. Good Move parviendra-t-il à inverser la tendance ? A nous libérer de l’esclavage de l’auto ? Question de génération ?

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.