Le climat aux oubliettes ?

Pas de chance pour le dernier rapport du GIEC. Il a été rendu public au moment ou l‘Ukraine occupait tous les médias, suite à son invasion par les troupes de Vladimir Poutine. Les rapports du GIEC se suivent et malheureusement ne se ressemblent que trop, tant les progrès promis par les Etats se font attendre et nos habitudes difficiles à changer, à Bruxelles comme ailleurs. L’Echo vous livre une synthèse du travail des scientifiques en deux pages.

Malgré l’impact du changement climatique – beaucoup plus rapide que ce que les scientifiques avaient prévu – et malgré ses effets nettement perceptibles, les pays ne parviennent pas à maîtriser leurs émissions de carbone, qui continuent d’augmenter. Cette pollution carbonique incontrôlée contraint les plus vulnérables du monde à une marche forcée vers la destructionLes faits sont indéniables. Cette démission du leadership est criminelle: António Guterres, patron des Nations Unies.

« Il existe une fenêtre brève et qui se referme rapidement pour assurer un avenir vivable à la planète. Nous devons être à la hauteur de ce défi  ». Pas assez écoutés les scientifiques ? Dans un article de L’Echo, François Gemenne estime que les scientifiques doivent sortir de leur neutralité. Nombre de ses collègues refusent de prendre parti dans le débat public. Comme s’il s’agissait d’une compromission indigne, d’une tache sur un parcours académique. Il ne s’agit pas de leur demander de devenir militants, et encore moins de devenir eux-mêmes décideurs, mais de prendre une plus grande part au débat public.

ARTE diffuse ICI le film  Climat: mon cerveau fait l’autruche

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