Alors que nous nous penchons sur le futur de Bruxelles, difficile de ne pas nous inquiéter du futur des habitant.e.s d’Ukraine.
Le gouvernement vient de valider son ordonnance taxi. Les chauffeurs des taxis officiels et ceux de Uber poursuivent leurs manifestations en ville pour la défense de leur profession. Pendant ce temps, les véhicules sans chauffeur continuent à marquer des points. Le stade expérimental est dépassé et plusieurs voitures autonomes circulent déjà sous forme de taxis ou de véhicules partagés. Un combat d’arrière-garde face à un futur proche pour notre mobilité ?
Une enquête menée en France révèle que 73% des personnes interrogées ont désormais une attitude positive vis-à-vis des véhicules autonomes, 53% aimeraient en tester et 39% projettent de les utiliser régulièrement. 67% des sondés estiment que le véhicule autonome partagé permettra aux habitants éloignés des transports publics de ne plus être dépendants de la voiture individuelle. Une solution pour les navetteurs ?
« Le véhicule autonome doit d’abord répondre à un besoin de société avant d’être une technologie individuelle » affirme Yann Arnaud, directeur à la Macif Fondation et pilote de la communauté d’intérêt sur le véhicule autonome. “C’est en ce sens que la navette autonome partagée permettra de redynamiser des territoires moins bien desservis en donnant accès à l’emploi, à la santé ou en rendant la mobilité accessible à tous”.
Taxi Mobileye – photo RATP – Hamdi Chref
