Celui dispensé par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Le gouvernement de la Fédération a dû admettre que la situation budgétaire de l’institution n’était plus tenable. L’inquiétude a donc grandi côté francophone. Elle prépare les esprits à une demande de renégociation de la loi de financement, dont dépend presque exclusivement le budget communautaire. Le journal L’Écho a pu prendre connaissance de l’état des lieux dressé par la FWB et il détaille aussi la structure du budget : le statu quo n’est effectivement plus permis.
Le budget de l’éducation francophone représente plus de 45% des dépenses de la Fédération. “Si la clé des francophones à Bruxelles passait à 92% (au lieu de 80 ) – soit la proportion estimée de francophones (1) à Bruxelles – la FWB gagnerait structurellement environ 90 millions d’euros additionnels, à charge de la Flandre.” Toucher à la loi de financement représente cependant un véritable tabou communautaire, il serait difficile de le contourner et sans doute pas sans compensations …
On pourrait évidemment commencer par parler économies, mais il n’y en a plus beaucoup à faire, si ce n’est une impensable augmentation du nombre d’élèves par classe. Reste cependant la lutte contre le redoublement. Un redoublement inutile et néfaste, dont l’enseignement francophone est le champion européen et dont les jeunes sont les victimes. Cette lutte serait de nature à générer des économies substantielles, qu’il pourrait être nécessaire d’envisager avant d’aborder la fameuse loi de financement.
(1) il serait sans doute plus juste de parler de “non néerlandophones”
Le financement est un aspect. Quant aux économies, il serait judicieux d’analyser la proportions entre personnels sur le terrain (enseignants, éducateurs, personal administratif d’école…) et ceux à l’arrière.
Et allégeons les tâches des enseignants. Une grande majorité échangerait surement une petite revalorisation contre une grande simplification. Tout bénef pour le budget.
Sans parler des économies que permettraient une meilleure coordination entre les réseaux, au moins pour les sections à petit effectif… voire une suppression des réseaux (en gardant ce qui fonctionne le mieux dans chacun d’eux)!