Un pentagone plus mobile

Le compromis bruxellois

La Ville de Bruxelles vient de divulguer le nouveau plan de mobilité qu’elle a concocté pour le pentagone. Fruit de longues négociations, particulièrement ardue entre PS et Ecolo/Groen, il débouche sur un compromis. Il n’est donc pas radical, mais devrait améliorer la qualité de l’air et de la vie des habitants du centre et mettre fin aux embouteillages quotidiens. On est encore loin de la politique de mobilité douce de Gand, mais c’est une étape dans la même direction. ICI les premières réactions de la société civile.

Dans le pentagone, moins de 30 % des ménages disposent encore d’une voiture. Seulement 16 % des chalands et 21 % des travailleurs viennent au centre-ville en voiture. Empêcher les automobilistes d’arriver au centre n’est cependant pas l’objectif, le but est d’éliminer le trafic de transit. Il sera renvoyé vers la petite ceinture. Priorité est donnée aux transports publics, tout comme l’attribution de plus de place aux piétons et aux cyclistes.  Peu de stationnement en voirie, mais une série de parkings publics connectés où laisser sa voiture, avant de déambuler à pied ou en transport en commun. Reste à espérer que le bus 33, qui relie la Porte Louise à Dansaert, améliore sa cadence actuelle d’un passage … toutes les 20 minutes !

Vous trouverez ICI la synthèse du plan,  une carte  bien plus détaillée et les 27 points de changement repérés par Le Soir.  Vous verrez les grands axes de circulation maintenus, les nouvelles pistes cyclables et une attention particulière portée à une série de carrefours particulièrement dangereux. Si vous ne vous y retrouvez pas sur les plans, faudra attendre jusqu’au 16 août, pour assister à la mise en service sur le terrain. Une évaluation de la situation aura lieu un an plus tard. Un bouleversement qui sera vivement commenté mais qui a le mérite d’exister.

photo Bruzz

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.