Achats trop chers
Nos entreprises se portent bien et les faillites sont en baisse. Tant mieux. La progression des marges bénéficiaires des entreprises indique cependant que nous payons nos achats trop cher, voilà ce que l’on peut lire dans un article du journal économique L’Echo. Il précise : qu’une part croissante de la richesse créée par ces entreprises va dans la poche des actionnaires et non pas des salariés. Une opportunité pour relever les salaires au-delà de l’indexation et particulièrement les salaires les plus bas. ?
Le phénomène semble être mondial. En cause: le déficit de concurrence dû à la montée en puissance de grands groupes qui réussissent à expulser du marché les plus petits acteurs, ce qui leur permet de relever leurs prix sans crainte de perdre des clients. Mais pourquoi cette évolution est-elle bien plus prononcée en Belgique que dans le reste de l’Europe, comme vous le voyez dans le tableau en annexe ?
“Le gonflement des marges bénéficiaires de ces dernières années nous interpelle assurément, mais pour bien l’interpréter, une analyse plus approfondie serait nécessaire”, déclare le patron de l’Autorité belge de la concurrence (ABC), Jacques Steenbergen. Mais, faute de moyens, nous n’avons plus effectué de recherches sectorielles ciblées depuis de nombreuses années.” Et les résultats d’une analyse de la Banque nationale ne sont pas attendus de sitôt.
