Le futur de Bruxelles ne ressemblera pas à la vie que nous menons aujourd’hui. C’est déjà une certitude. Si nous voulons léguer une planète habitable à la nouvelle génération, serons-nous prêts à revoir bon nombre de nos comportements ? Changer d’habitudes ? Rien de plus difficile. C’est sortir de sa zone de confort. Le changement climatique nous interpelle, après les inondations catastrophiques vécues par des milliers de concitoyens, il ne peut plus être nié. Sommes-nous prêts pour autant à modifier considérablement notre mode de vie ?
Une nouvelle étude internationale de Kantar Public est intéressante à feuilleter. Elle est résumée en français ICI. Elle souligne l’écart important entre la prise de conscience et l’action. Elle montre qu’il y a peu de volonté de prendre moins l’avion, de mettre de côté la voiture ou de manger moins de viande. Les tableaux de l’étude sont très révélateurs des freins à l’action individuelle, souvent jugée insuffisante pour régler la question climatique. Un certain nombre de personnes pensent que c’est plutôt au niveau politique que des décisions doivent être prises.
Le débat politique nécessaire aujourd’hui, porte évidemment sur la définition de notre futur modèle de production et de consommation et sur ses implications. Se concentrer sur les solutions et les changements, y compris les plus difficiles, et accepter la répartition équitable des efforts nécessaires entre tous les acteurs de la société. Alors qu’ils génèrent le moins de gaz à effet de serre, ce sont les moins nantis qui paient déjà le plus lourd tribu aux conséquences des changements climatiques en cours. Cela devient désormais une question de solidarité entre êtres humains. La COP 26 ne semble pas y être arrivée.
photos unplash et oxfam international

