Réforme du temps de travail ?

La question agite certains de nos voisins, mais peut sembler au point mort chez nous. Et si on travaillait moins, pour donner du travail à plus de salariés ? L’Espagne va expérimenter la semaine de quatre jours sans perte de salaire. Au Québec les jeunes libéraux ont des arguments  et de plus en plus d’employeurs proposent désormais cette formule à leurs salariés.

L’eurodéputé Pierre Larrouturou – l’un des plus ardents promoteurs de la semaine de quatre jours – en a débattu dans l’atelier bruxellois de Philippe Geluck, lui aussi convaincu par cette formule. Le duo y explique comment la semaine de quatre jours pourrait être la solution pour « éviter une crise sociale » et « sortir du chômage ». Ils évoquent les 400 entreprises qui sont déjà passées aux quatre jours.

Alors que l’on semble manquer de bras, il est permis de s’étonner de voir cette formule refaire surface. Des ressources humaines sont cependant là, mais comment les stimuler ? Commencer par permettre aux demandeurs d’asile de travailler ? Nancy Nyffels et Olivier Malay pensent qu’il faut aussi une amélioration des conditions de travail et/ou une revalorisation des salaires pour mobiliser des énergies et des talents. La différence entre bas salaires et revenus de remplacement reste trop peu motivante et le travail devrait pouvoir retrouver sens et satisfactions.

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