Peu de Flamands vivent à Bruxelles

Bruzz livre une analyse de la situation, traduite pour vous ICI. Seuls 4,8 % des fonctionnaires flamands qui travaillent à Bruxelles acceptent d’y vivre. Ils ne sont pas les seuls à privilégier la navette, le plus souvent en voiture. « En raison de la forte augmentation du télétravail, il n’est plus nécessaire de déménager à Bruxelles pour être proche de son travail », explique le démographe Patrick Deboosere (VUB). Faute de recensement, il estime que le nombre de Bruxellois néerlandophones doit être d’environ 10 %. Le dernier baromètre des langues montrait que seuls six pour cent des personnes interrogées avaient le néerlandais comme langue maternelle.

Patrick Deboosere n’est pas surpris de constater que si peu de fonctionnaires flamands viennent vivre à Bruxelles. Ils sont souvent déjà installés ailleurs avant de venir travailler ici, ou leur partenaire travaille dans une autre ville. « Si vous voulez convaincre certains d’entre eux de faire le grand saut, vous devrez leur faire connaître et aimer la ville. Il y a d’anciennes méfiances. Certaines personnes se sentent vite en danger dans une grande ville, surtout si c’est une ville qu’elles ne connaissent pas ».

Le principal afflux de Flandre est constitué de jeunes. « L’attrait pour Bruxelles est plus grand chez les jeunes de 20 ans. Ils viennent ici pour étudier et restent ensuite en ville. Il faut donc intervenir lorsqu’ils sont jeunes. Mais vers la trentaine, ils quittent à nouveau Bruxelles: difficile de trouver des crèches et des écoles et des prix trop élevés pour se loger ». Certains mettent aussi en avant le manque de qualité de vie,  de sécurité et de propreté, qui sont insuffisamment pris en charge par le régional et par le fédéral.

2 réflexions sur « Peu de Flamands vivent à Bruxelles »

  1. vmattelaer

    Als 54-jarige Vlaming moet ik zeggen dat in de loop van de jaren Brussel steeds aantrekkelijker wordt voor Vlamingen. In de jaren ’80 en ’90 voelde ik me als Vlaming niet welkom in Brussel. Er was zowat niemand die je taal machtig was. Dat was voor mij één van de hoofdredenen om vroeger Brussel zoveel mogelijk te vermijden. Ik vond het ook vuil, smerig en onveilig. Dit is de laatste decennia erg veranderd. Zeker het centrum van Brussel is nu heel aangenaam geworden. In vele winkels en restaurants wordt ik nu automatisch aangesproken in het Nederlands en Vlamingen vinden dat belangrijk.
    Mijn zoon is van plan om te gaan wonen in Brussel en ik steun hem daar zeker in. Brussel is de goede richting ingeslagen om het Vlaams-vriendelijk te maken. 🙂

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