Se nourrir demain

Sans doute choisirons-nous de manger plus local, de saison et en vrac. Fréquenterons-nous des marchés bios et des producteurs d’agriculture urbaine. Mais le supermarché continuera à exister, à côté de petits commerces alimentaires spécialisés, comme les fromageries, les poissonneries et des pâtissiers et des boulangers de plus en plus artisanaux. Les supermarchés devront s’adapter à une clientèle plus exigeante sur la qualité mais aussi très soucieuse des prix.

Ils anticipent et s’orientent déjà vers un futur complètement digital. Payer à la caisse avec des billets appartiendra bientôt au passé. Il y a déjà le self-scan – encore non obligatoire – dans plusieurs supermarchés et les commandes par internet avec livraison (payante) à domicile. Vous verrez ICI le premier « drive piéton » automatisé de Carrrefour à Paris et puis le supermarché qui vous épie, celui du futur (?) et celui sans caisse, qui déjà vous suit à la trace, additionne tous les produits que vous prenez et le débite de votre compte sans contact à la sortie du magasin. Il ne reste donc plus que (mais quand même) les réassortisseurs et un simple contrôleur …

Les supermarchés tentent d’offrir une image plus verte (?) et plus soucieuse de l’environnement. Parfois même soucieuse de commerce équitable. Cela ne les empêche pas d’offrir des bananes d’Amérique du Sud à 0,99 € le kg. Que reste-t-il au cueilleur, une fois enlevés les taxes, le transport et les bénéfices des intermédiaires … Resterons-nous complices de ces pratiques ? Accepterons-nous de payer le vrai prix des bananes ou du café Fairtrade ? Des Bruxellois, installés dans les Cévennes, cultivent des légumes bios, les mettent en bocaux et livrent leur production  collectivement à Bruxelles plusieurs fois par an, sur base de votre commande à recopier et envoyer à <lepuech48@gmail.com>

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