Quel avenir pour le Parking C ?

Vous voyez cet immense parking situé à l’arrière des palais des expositions au Heysel ? Largement inoccupé, en dehors des rares moments de grands salons comme celui de l’Auto ou de Batibouw, il est propriété de la Ville de Bruxelles, mais se situe en Flandre. C’est là que devait se construire le nouveau stade, qui est définitivement passé aux oubliettes. C’est que l’échevin Courtois (MR) n’avait pas jugé utile de se concerter avec la Région flamande, ni avec la commune de Grimbergen, qui s’y sont opposées. Le litige avec Ghelamco, promoteur du stade, n’est toujours pas réglé.

Bruzz vient de consacrer un dossier au processus de médiation initié par le gouvernement flamand avec diverses entités concernées. Sa traduction figure ICI. La Ville de Bruxelles, Néo et Brussels Expo n’ont pas souhaité y participer à ce stade. “Cette étude n’est pas un point final, mais juste un point de départ pour de nouvelles discussions”. Il s’agit de sortir ce terrain de 20 hectares de son isolement. Quatre scénarios ont été élaborés. Les parties concernées s’accordent à conclure que le parking devrait être réaménagé en faveur d’activités mixtes et d’espaces verts.

C’est aussi toute la liaison de la Région bruxelloise avec son hinterland nord et avec le Ring qui est en question. Comme d’ailleurs l’opportunité de  construire du logement à bonne distance de ce Ring.  Comme vous les verrez dans l’article de Bruzz, la rencontre a soulevé toute une série des questions capitales pour l’avenir de ces 20 hectares isolés, sans pour autant y apporter de réponses définitives. Ce n’est qu’un point de départ pour de nouvelles discussions, lorsque des questions cruciales comme le bail foncier et la route de raccordement, auront été démêlées.

photo extraite de l’article de Bruzz

2 réflexions sur « Quel avenir pour le Parking C ? »

  1. bernard

    Tout ce temps perdu en palabres et en règlements de compte politiques. Et chaque matin les travailleurs payent des impôts pour cette palabre.

    L’humain reste inchangé depuis des millénaires je constate.

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    1. Yvan Vandenbergh Auteur de l’article

      François Carton me demande de poster sa réponse à ce commentaire. Voilà qui est fait.

      @ Bernard : Ne pensez-vous pas que la politique, in fine, n’est que la gestion pacifique des rapports de force au sein d’une société vivante ?
      La seule façon d’éviter palabres et perte de temps serait d’opter pour une dictature.
      Je préfère la démocratie.
      Je suppose qu’il faut parfois laisser du “temps au temps” quand les rapports de force sont à l’équilibre et qu’aucun accord ne se dégage.
      Espérons que les intellectuels soient toujours à la recherche d’un nouveau mythe fondateur d’une société gérée autrement que par la démocratie ou la dictature, ce couple infernal.”.

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