En ville en 2050

Olivia est née en 2021. Nous sommes en 2050, elle va donc sur la trentaine et vit en ville. Pas un récit de science-fiction, mais  une utopie réaliste des 24h chrono d’une citadine, dont la cité vient d’ atteindre sa neutralité carbone. Résultat de trois décennies de transformations profondes. Quel est son quotidien ? C’est ce que L’Echo a tenté d’imaginer avec la collaboration de toute une série de scientifiques.

« Olivia profite de sa douche alimentée par un chauffe-eau solaire installé sur le toit du bâtiment. Un signal sonore lui annonce que la fin de la douche est proche. La domotique facilite la chasse aux gaspillages, d’eau et d’énergie. Au petit-déjeuner, elle se régale de céréales achetées en vrac plongées dans un bol de lait végétal. Le lait de vache est devenu moins courant depuis que la Belgique s’est engagée dans la course à la réduction des émissions de méthane. Il y a deux fois moins de vaches, mais on en voit plus parce qu’elles sont en prairie ».

« Là, elle se rend à pied au « pôle » de son quartier. C’est dans ce bâtiment passif que se trouve son espace de cotravail. La décentralisation de beaucoup de métiers a permis de limiter significativement les déplacements. Un appel du travail: elle doit filer à l’usine pour gérer un incident technique. Elle y va en voiture électrique partagée. En ville, quatre déplacements sur dix se font en voiture, beaucoup de déplacements individuels ont été remplacés par une mobilité active, les transports en commun et autres taxis collectifs autonomes. Elle passe devant le Parlement européen reconstruit de pied en cap, cette fois pour 120 ans … ». La suite de sa journée se trouve ICI.

projet 2050 Vincent Callebaut Architectures

Photo by Ubiq on Unsplash

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.