Des sorcières parmi nous

Elles ont débarqué en ville hier soir, avec ou sans code CST. C’est l’ULB qui les a invitées pour un grand sabbat satanique, avec la collaboration de la Ville de Bruxelles. « La science ne vaincrait-elle plus les ténèbres ? ». C’est à l’Espace Vanderborght, en face des Galeries Saint-Hubert et à deux pas de La Mort Subite, qu’elles s’exposent à vos regards incrédules jusque mi-janvier.

Poursuivies et violentées à travers les siècles, des milliers de femmes torturées ont fini brûlées vives sur d’innombrables bûchers, ici et à travers le monde. Cette exposition leur rend justice. Elle croise les histoires réelles et leurs représentations à travers les âges et les arts, jusqu’à leur réhabilitation contemporaine, comme le font les mouvements queer et féministes, qui ont pris la sorcière comme emblème de leur révolte. Comme le hurlait Guerilla Poubelle « Nous sommes les filles des sorcières que vous n’avez pas pu brûler ».

Puissances positives, images féministes, icônes de la pop culture, les sorcières cristallisent encore et toujours les passions. Pas moins de 400 objets, œuvres et documents, réunis par les chercheurs de l’université et brillamment présentés par les étudiants de La Cambre. Des objets ethnographiques, des manuscrits, des archives de procès, des peintures, des photos, des films, issus de collections belges et étrangères. Et bientôt de sataniques événements. Une exposition qui mérite votre visite et pourquoi pas, une grande tournée européenne ? Vous pouvez réserver ICI

et comme trop souvent, affichage uniquement en anglais … en hetzelfde voor de Vlamingen
et tant pis pour les francophones

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