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C’est la question que pose le journaliste politologue bruxellois néerlandophone Steven Van Garsse, dans une Opinion rédigée pour Bruzz et traduite ICI en français. Les partis politiques communautaires se préparent pour une 7ème réforme de l’Etat. Le Parlement flamand étudie la question des soins de santé depuis plusieurs semaines. Le Sénat a également donné le signal de départ pour un débat sur les prochaines étapes de la réforme de l’État. Tout cela devrait se discuter bientôt sous la direction de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) et du ministre David Clarinval (MR.) en charge des Réformes institutionnelles

On sait le PS favorable à la poursuite de la régionalisation avec quatre entités fédérées: la Flandre, la Wallonie, Bruxelles et la région germanophone. Le CD&V n’est pas nécessairement contre, mais il souhaite que la Flandre puisse continuer à organiser l’enseignement, l’aide sociale et la culture dans sa propre capitale. La N-VA ne veut en aucun cas perdre le lien avec Bruxelles, même si le président Bart De Wever constate que la capitale s’éloigne de plus en plus de la Flandre, avec une philosophie de Ville-Etat croissante. Pour la N-VA, c’est aussi une question de sous. C’est ce que dit également Sven Gatz (Open VLD). Lui, il pense que Bruxelles devrait obtenir un juste retour financier pour la richesse que la ville génère pour le pays.

Et le Parlement bruxellois ? Silence radio. Si la Région bruxelloise, 32 ans après sa fondation, veut montrer qu’elle est vraiment mature, qu’elle n’est pas un simple appendice, elle se doit d’initier ce débat. Les Bruxellois entre eux, au-delà des frontières des partis et sans tabous. Il faut que nous sachions ce que veulent les Bruxellois, au moment où le gâteau sera à partager. Plus de précisions dans l’article complet de Bruzz.

document extrait d’une vidéo de Bruzz