Happy Monday: l’hydrogène marque des points

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Je ne vous ai jamais caché mon enthousiasme pour l’hydrogène comme source d’énergie – potentiellement propre – pour le futur. L’hydrogène vert est à l’aube d’une croissance gigantesque. Un article de Business AM révèle que le Fédéral vient de demander un financement européen à hauteur de 95 millions d’euros pour soutenir le développement d’une dorsale hydrogène et CO2 via de nouveaux pipelines ou d’anciens gazoducs.

La Flandre a prévu une enveloppe de 125 millions d’euros dédiée à l’hydrogène vert (obtenu à partir d’énergies renouvelables) et bleu (à partir de combustibles fossiles impliquant la capture du CO2 émis). La Wallonie vise une enveloppe de 160 millions. Au total, 89 projets rentrés à l’Europe par la Belgique. La sélection s’annonce délicate.

Et Bruxelles me direz-vous ? Eh bien ! elle semble s’être abstenue de proposer des projets en matière d’hydrogène dans son plan de relance… Cela, c’est évidemment le contraire d’une happy news. Un billet avait déjà été publié ICI sur ce sujet. Toyota ne cache plus ses ambitions européennes. Sans l’installation d’un réseau de stations d’hydrogène à travers la Région, le choix des Bruxellois se portera nécessairement sur la voiture électrique, avec les gros investissements nécessaires pour équiper nos rues de câbles de cuivre et de bornes de rechargement, pour des véhicules aux lourdes batteries au recyclage problématique.

la voiture à hydrogène en quelques chiffres par euro assurance

7 réflexions sur « Happy Monday: l’hydrogène marque des points »

  1. Yvan Vandenbergh

    Hydrogène. Vous êtes quelques uns à vous intéresser à la filière hydrogène pour la mobilité à Bruxelles et conscients des blocages actuels. Je vous ai écrit pour que vous puissiez vous contacter et tenter d’agir ensemble. Si d’autres lecteurs se sentent concernés par cette question, il leur suffit de m’en avertir pour que je leur dise comment rejoindre ce petit groupe.

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  2. Rutsaert

    Vous avez raison de dire qu’à Bruxelles ça bloque mais vous êtes confronté à de l’idéologie de la part d’une petite clique complètement inféodée aux voitures 100% électrique. La mobilité à bruxelles au niveau politique travaille avec la VUB et ils sont tous copains comme cochon. Vous savez comme moi que peu de prof universitaires avouent se tromper….C’est typiquement le cas ici, ils ont la science infuse et il est hors de question d’émettre peut-être l’idée qu’une possible alternative aux 100% électrique a une infime chance de réussir…..!!!!!, vous ne pouvez pas imaginer leur mauvaise foi !!! ils font faire des études par leurs étudiants et quand les conclusions ne conviennent pas, les études ne sont pas publiées ou bien on fait comprendre aux étudiants de thèses ou de doctorats qu’avec une telle conclusion on a plus de chance d’être reçu ! On comprend donc pourquoi on tourne en rond autour des moteurs 100% electriques à Bruxelles et qu’appuyer l’hydrogène serait avouer qu’on s’est trompé !!!! c’est triste mais c’est la réalité.

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  3. rolmda

    Monsieur Vandenbergh,
    Depuis 2 ans je cherche un moyen pour que la ville de Bruxelles s’investisse dans la mobilité hydrogène. Je suis en contact avec la société de taxis à hydrogène Hype qui souhaite venir sur Bruxelles. Aussi, j’ai demandé à l’IGEAT de s’intéresser à ce sujet, pour faire ce qu’on appelle une « hydrogen valley », sur le modèle de ce qui se fait dans ma ville d’origine, Grenoble (France). Jusqu’à présent, je n’ai rencontré que scepticisme et portes closes. J’aimerais donc rentrer en contact avec vous, voici mon mail: rolmda@gmail.com. Je suis aussi un citoyen engagé dans la transition.
    Bien à vous.
    Roland

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  4. Pierre Motyl

    A court ou moyen terme, l’avenir de l’hydrogène se trouve plutôt dans la motorisation d’engins lourds tels que autobus, camions, Clarks dont les trajets sont prévisibles et qui ne nécessitent pas de développer un réseau de distribution comparable à celui de l’essence ou du gasoil. Il y a aussi des projets pilotes pour la propulsion des navires. Voir par ex le site Balard.com. On y lit, entre autres, que Van Hool fabrique des autobus utilisant des piles à combustible pour la Hollande et l’Allemagne mais pas pour ‘chez nous. Pour ce qui est de la voiture à H2, il me semble que son avenir est plus incertain.

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    1. rolmda

      Bonjour !
      Pas si incertain que cela vu la société Hype a acheté 600 taxis à hydrogène pour la ville de Paris. La voiture à hydrogène est donc un véhicule à partager (comme l’est un taxi), vu son prix, ou servir d’utilitaire.
      Question avenir : pour la longue distance, une voiture hydrogène est nécessaire. En effet, une voiture à batterie nécessite des temps de recharge très longs, et l’autonomie est très faible. Ce n’est pas utilisable pour un trajet, par exemple pour faire Bruxelles Marseille.

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